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Le classement des collèges français qui font réussir les élèves malgré les difficultés

Nous vous invitons à découvrir ce top 50 des établissements scolaires qui font réussir leurs élèves … dans des contextes socio-économiques difficiles. 

Ce classement a été réalisé en croisant les bases de données publiques (data.gouv.fr) concernant les Indices de Position Sociale de l’établissement (IPS) et les Indices de de Valeur Ajoutée d’un Collège (IVAC). L’IPS est un indicateur qui résume les conditions socio-économiques et culturelles des familles des élèves accueillis dans l’établissement. Un IPS de 50 (le plus faible) signifie que l’établissement accueille des enfants défavorisés. L’IPS le plus élevé est de 150. L’IVAC est un indicateur qui mesure le taux de réussite au brevet des collèges par rapport au taux de réussite attendu pour l’établissement.

Dans ce tableau, vous trouverez la liste des 50 établissements les plus défavorisés (IPS entre 50 et 70) avec pourtant une valeur ajoutée forte (entre 8 et 28).

Il faut prendre ces statistiques avec des pincettes et aller les confronter aux réalités de terrain souvent bien plus complexes mais nous sommes intéressés par des établissements dont les équipes s’engagent à faire réussir leurs élèves malgré la difficulté. De quoi ces équipes ont-elles besoin pour continuer leur travail et faire remonter la France dans le prochain classement PISA ?

Chez Ecolhuma, nous avons la conviction que le soutien aux enseignants et la formation continue sont essentiels. Singapour a réussi à être 1er du classement mondial de l’OCDE en 12 ans (1997-2009). Les enseignants ont là-bas 100 heures de formation continue quand la France en offre péniblement une 10aine…

Florence Rizzo

Co-fondatrice

Elle grandit en zone rurale dans l’est de la France et poursuit sa scolarité dans des écoles publiques. Ses parents n’ont pas le “bac” mais ils croient fermement en l’éducation. Son père, fils de mineur lui transmet une conscience sociale et sa mère infirmière, une culture du soin. Curieuse et avide d’apprendre, elle a la chance de partir en Hypokhâgne au lycée Lakanal de Sceaux puis d’intégrer quelques “grandes écoles” : ScPo, Essec, Insead. A chaque fois, le même sentiment d’assister à une forte reproduction des inégalités, ce qui renforce son engagement et son envie de contribuer à la réduction de ces inégalités. Ecolhuma naît en 2012 de cette envie profonde de mettre ses compétences au service d’une éducation de qualité accessible à tous et de la conviction que cela ne pourra se faire sans un accompagnement humain de celles et ceux qui font l’école au quotidien. Elle croise la route de nombreuses personnes qui font d’Ecolhuma une aventure collective.

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