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BAROMÈTRE – ÉDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE : PRATIQUES ET BESOINS DES ENSEIGNANTS

Les enseignants sont des acteurs clés de la transition écologique ! Ils jouent un rôle important dans l’accompagnement des jeunes générations à relever les défis environnementaux à venir.

Dans ce nouveau baromètre mené en partenariat avec Mirova Foundation et dédié aux pratiques et besoin des enseignants dans l’éducation au développement durable, nous avons tenté de répondre à ces questions fondamentales pour l’École du XXIᵉ siècle :

  • Quelles sont les pratiques enseignants, les activités pédagogiques mises en place pour développer la conscience écologique des élèves ?
  • Quelles sont leurs attitudes à l’égard de l’environnement et de l’éducation au développement durable ? Quel est leur niveau de conscience des risques environnementaux ?
  • Quels sont les leviers qui pourraient leur permettre de développer leurs pratiques d’éducation au développement durable ?

Ce baromètre réalisé pendant l’été 2023 (de juin à août) auprès d’un vaste panel de plus 1000 enseignants a été mené sous la responsabilité de Marine Portex (docteure en psychologie cognitive) et de Julie Sierra (chargée d’études scientifiques chez Ecolhuma), et d’un comité scientifique indépendant composé de Cécile Redondo (maîtresse de conférence en science de l’éducation et de la formation à l’Université de St Etienne) et de Guylaine Molina (maîtresse de conférences en psychologie de l’éducation à l’Université d’Aix -Marseille).

Ce baromètre a permis de recueillir les besoins et pratiques des enseignants concernant l’éducation au développement durable. Parmi les principaux enseignements de cette enquête : 

  1. Les enseignants sont des acteurs clés de la transition écologique. Les enseignants ont une conscience écologique développée :  74% ont un niveau de conscience élevé des risques environnementaux et 84% des enseignants pensent qu’il est de leur rôle de participer au développement de comportements pro-environnementaux chez leurs élèves, mais ils ont besoin d’aide pour y arriver concrètement. 77% d’entre eux ont une attitude très positive face à l’enseignement de l’éducation au développement durable (EDD).
  2. Les enseignants sont proactifs pour s’engager dans l’éducation au développement durable au quotidien. Ils sont 64% à développer des actions en dehors du programme officiel pour améliorer la sensibilisation. Cela se traduit par un recours à des pratiques pédagogiques diversifiées. 75% rapportent avoir recours à des écogestes, et ils sont plus d’un tiers à mettre en place des actions de terrain, des débats et discussions, ou des activités manuelles.
  3. Les enseignants sont peu équipés pour enseigner les enjeux écologiques : Seul un enseignant sur deux se sent en maîtrise des connaissances (52%) ou des compétences (46%) en lien avec l’éducation au développement durable. 
  4. Les enseignants expriment leur besoin d’être soutenus pour s’emparer davantage des pratiques concernant l’éducation au développement durable.  68% d’entre eux ont besoin de temps de préparation, 63% aurait besoin d’expertise pédagogique pour actionner les pratiques identifiées et 62% des enseignants disent avoir besoin d’aide pédagogique pour intégrer l’éducation au développement durable dans l’enseignement de leur discipline. 

L’éducation au développement durable et le développement professionnel continu des enseignants sur le sujet sont des leviers de réussite indispensables pour l’École du XXIème siècle et relever ensemble le défi écologique.o

Florence Rizzo

Co-fondatrice

Elle grandit en zone rurale dans l’est de la France et poursuit sa scolarité dans des écoles publiques. Ses parents n’ont pas le “bac” mais ils croient fermement en l’éducation. Son père, fils de mineur lui transmet une conscience sociale et sa mère infirmière, une culture du soin. Curieuse et avide d’apprendre, elle a la chance de partir en Hypokhâgne au lycée Lakanal de Sceaux puis d’intégrer quelques “grandes écoles” : ScPo, Essec, Insead. A chaque fois, le même sentiment d’assister à une forte reproduction des inégalités, ce qui renforce son engagement et son envie de contribuer à la réduction de ces inégalités. Ecolhuma naît en 2012 de cette envie profonde de mettre ses compétences au service d’une éducation de qualité accessible à tous et de la conviction que cela ne pourra se faire sans un accompagnement humain de celles et ceux qui font l’école au quotidien. Elle croise la route de nombreuses personnes qui font d’Ecolhuma une aventure collective.

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