Notre humanité fait face à des défis sans précédent : crise sanitaire mondiale, changement climatique, crise économique, … Impossible de continuer à réfléchir aux problématiques actuelles avec les modes de pensée qui les ont engendrées. H-G Wells disait que « la civilisation est une course entre l’éducation et la catastrophe ». Ces crises nous incitent à changer de logiciel et à réfléchir à notre éducation et à sa place dans notre société, à l’évolution des rapports enseignants-parents, aux rapports entre l’espace de l’école et l’extérieur, aux spécificités territoriales, autant de leviers pour construire une école du XXI siècle, émancipatrice, épanouissante, de qualité et permettant à chacun de réussir sans distinction. Cette réinvention se fera avec les acteurs de terrain ou ne se fera pas. Nous avons donc demandé aux enseignants comment ils envisageaient “l’école d’après”. Si l’on veut que notre système incarne vraiment la promesse républicaine de réussite par l’école : que faut-il garder ? que faut-il jeter ? que faut-il changer ? Pendant le confinement, Bruno Latour avait interpellé la société civile avec ces trois questions et nous avons choisi de les poser à 860 enseignants fin juin 2020 pour comprendre leur manière d’appréhender l’avenir.
François Dubet, Cynthia Fleury, Florence Rizzo, François Taddei signent une tribune, parue dimanche 23 aout 2020 dans le JDD
Retrouvez le texte dans son intégralité : Tribune_On ne refondera pas l’école d’après sans les enseignants
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