BAROMÈTRE 2025 – ÉDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Enseignants et éducation au développement durable : où en est l’école française ?

Deux ans après une première édition encourageante, l’école française décroche de la transition écologique. Fatigue, manque de soutien, peur de politiser le sujet : les enseignants ne manquent pas de convictions, mais se sentent souvent seuls face au défi climatique. Ce baromètre 2025 éclaire les mécanismes de cette lassitude et les conditions d’un renouveau.

Ce baromètre repose sur une enquête menée entre le 11 juin et le 15 juillet 2025 auprès de 751 enseignants de la communauté ÊtrePROF et sur les réseaux sociaux.

 

Parmi les principaux enseignements :

  • L’adhésion à l’éducation au développement durable chute de 84 % à 54 % entre 2023 et 2025.
    → Un recul inédit, porté par la lassitude, la surcharge professionnelle et la politisation du sujet.

  • Le contexte compte plus que les convictions.
    Les enseignants évoluant dans un environnement favorable (collègues, hiérarchie, parents d’élèves) s’engagent davantage.
    À l’inverse, dans les établissements REP, l’EDD est souvent perçue comme “le défi en trop” face à d’autres urgences éducatives et sociales.

Ce baromètre montre que si les signes de lassitude sont bien réels, les enseignants ne se détournent pas de l’écologie.
Ils ont surtout besoin d’être mieux outillés pour agir.
Quand l’éducation au développement durable est portée, valorisée et rendue concrète, ils s’en emparent.

Enquête menée sous la responsabilité de :

  • Marine Portex, docteure en psychologie cognitive

  • Julie Sierra, chargée de recherche
    Avec le comité scientifique composé de Elena Pasquinelli et Simon Klein (Office for Climate Education – OCE).

Florence Rizzo

Co-fondatrice

Elle grandit en zone rurale dans l’est de la France et poursuit sa scolarité dans des écoles publiques. Ses parents n’ont pas le “bac” mais ils croient fermement en l’éducation. Son père, fils de mineur lui transmet une conscience sociale et sa mère infirmière, une culture du soin. Curieuse et avide d’apprendre, elle a la chance de partir en Hypokhâgne au lycée Lakanal de Sceaux puis d’intégrer quelques “grandes écoles” : ScPo, Essec, Insead. A chaque fois, le même sentiment d’assister à une forte reproduction des inégalités, ce qui renforce son engagement et son envie de contribuer à la réduction de ces inégalités. Ecolhuma naît en 2012 de cette envie profonde de mettre ses compétences au service d’une éducation de qualité accessible à tous et de la conviction que cela ne pourra se faire sans un accompagnement humain de celles et ceux qui font l’école au quotidien. Elle croise la route de nombreuses personnes qui font d’Ecolhuma une aventure collective.

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